La mémoire d’un collégien ressemble souvent à son armoire, généralement pleine, mais plus ou moins bien rangée. Il en connaît le contenu, enfin, plus ou moins !  Car il a oublié ce qu’il y a enfoui, ce dont il ne se sert que rarement, voire jamais. Il a systématiquement tendance à écarter les nouveautés, pourtant bien en évidence, mais dont il ne voit pas l’utilité, et sélectionne au quotidien ce qui porte marque d’usure. Explorer cette armoire, redécouvrir les notions oubliées, oser utiliser celles dont il doute afin de les affirmer, en un mot, prendre confiance en ses capacités, voilà un défi bien difficile à relever ! A moins qu’un auteur ne lance un débat qui permette à chacun de reconnaître qu’avec un peu d’organisation et beaucoup de bonne humeur, un placard, aussi désordonné soit-il, peut évoluer en  une merveilleuse boîte à outils, l’important n’étant pas d’associer un nom à chaque instrument  mais de savoir  manier le plus grand nombre astucieusement.